De nouvelles têtes dans l’équipe !
Nous avons récemment accueilli deux nouvelles recrues à la Seizième. Gaëlle de Ruyter est notre nouvelle directrice administrative, elle veillera sur nos finances, nous aidera à décrocher les subventions nécessaires au fonctionnement du Théâtre et prendra soin de nos généreux donateurs. Cécile Duperron elle, est Responsable des communications. Elle gèrera l’image de la compagnie et sera votre interlocutrice privilégiée sur les réseaux sociaux.
Faites connaissance avec elles à travers la série de questions très culturelles que nous leur avons posé, en attendant de les rencontrer cet automne au Studio 16.
Quelle pièce de théâtre vous a récemment marquées ?
Gaëlle : J’ai eu deux coups de cœur, très récemment, suite à ma participation aux Zones Théâtrales à Ottawa. D’abord M.I.L.F, pour son ton âpre mais juste, sa poésie sous-jacente et sa modernité. Ensuite Ma Irma, pour la fragilité de son personnage principal, un être atypique qui cherche à se connecter avec les autres et à raconter son histoire à tout prix.
Cécile : Il y en a deux. L’une par sa forme exceptionnelle : 2666, mise en scène par le Français Julien Gosselin. Il s’agit d’une pièce de douze heures, et donc d’une expérience très particulière. La deuxième, c’est le NoShow du collectif Nous sommes ici qui dresse dans une forme originale et interactive sensibilise le public aux réalités de la création théâtrale contemporaine.
On vous demande de choisir, là tout de suite, un seul livre dans votre bibliothèque, lequel est-ce ?
Gaëlle : Je serais incapable de choisir, si je ne pouvais les emmener tous, je n’en prendrais aucun ! J’emmènerais simplement un carnet rempli de pages blanches et j’y raconterais mes aventures ou la fiction que je m’invente au quotidien.
Cécile : La Maison aux esprits, d’Isabel Allende. Un roman dans la veine du réalisme magique, l’histoire de plusieurs générations de femmes d’une même famille avec pour toile de fond l’Histoire du Chili au XXème siècle.
Musées, galeries, êtes-vous plutôt Monet ou Picasso ?
Gaëlle : Aucun des deux. J’aime Kandinsky et Miró car je suis sensible à l’art abstrait.
Cécile : Ni l’un ni l’autre. Plutôt René Magritte et le surréalisme.
Le film que vous préférez ?
Gaëlle : Mr Nobody, du réalisateur belge trop méconnu, Jaco Van Dormael. J’adore aussi tous les films de Christopher Nolan, particulièrement Memento, Le Prestige et Inception. Et puis un film japonais, Le tombeau des lucioles d’Isao Takahata, qui m’a bouleversée.
Cécile : Il y en a tant. Mon top 3 : Parle avec elle, de Pedro Almodovar ; Laurence Anyways de Xavier Dolan ; La Vie d’Adèle de Abdellatif Kechiche.
Addiction aux séries télévisées ? Avouez-nous tout…
Gaëlle : Oui, réelle addiction, et depuis bien avant que les séries télés ne deviennent cools ! J’ai d’ailleurs rédigé mon mémoire de fin d’études sur l’intertextualité dans les séries télévisées ! Dans les classiques j’ai adoré Oz, The Wire, The West Wing ou Six Feet Under (attention, âmes sensibles s’abstenir !) Récemment j’ai eu un coup de cœur pour Stranger Things, et j’aimerais trouver du temps pour découvrir Westworld !
Cécile : Je ne regarde pas tant de séries télévisées mais je deviens vite accro lorsque j’en commence une. Ma dernière découverte, The Handmaid’s Tale (La Servante écarlate), dévorée en 4 jours. Je la recommande !
Quel est cet album qui pourrait tourner en boucle dans votre voiture ?
Gaëlle : Performance and cocktails de Stereophonics. Il s’agit de mon groupe préféré depuis l’adolescence. En musique comme en amour, je suis plutôt du genre fidèle :p
Cécile : Un album de Benjamin Biolay (France) ou d’Émile Proulx-Cloutier (Québec). Des auteurs compositeurs inspirés et des chansons porteuses de sens.
Votre dernier voyage « découverte culturelle » et la destination de vos rêves pour les prochaines vacances (c’est la rentrée, il faut rêver) ?
Gaëlle : J’ai passé une semaine à Hawaii il y a trois ans, j’y ai découvert la culture des îles du Pacifique à laquelle je n’avais jamais eu la chance d’être exposée auparavant. Ça m’a donné l’envie d’en apprendre davantage, et je ne serai pas contre d’y refaire un voyage!
Cécile : J’ai vécu neuf mois dans le Nord du Pérou il y a quelques années. Ce fut le plus beau voyage en immersion de ma vie. Prendre le temps de rencontrer les gens, intégrer les idiomes locaux à mon vocabulaire, m’habituer aux sons et aux saveurs, c’était humainement très enrichissant. Une future destination ? L’Islande, Cuba hors des circuits touristiques, un long voyage en Amérique du Sud, et puis plus tard l’Asie du Sud-Est !
Avez-vous un talent artistique plus ou moins caché ?
Gaëlle : Je ne sais pas si on peut parler de talent mais il est vrai que je suis créative et que j’aime fabriquer ou inventer des choses. J’ai joué du piano pendant longtemps et j’aimerais reprendre des cours. J’écris aussi beaucoup. Et il y a quelques temps je me suis découvert une passion pour la création de bijoux en résine !
Cécile : Pas le moindre, ou alors il est vraiment très, très caché… Je chante faux, je n’ai pas vraiment le sens du rythme, je ne sais pas quoi faire avec un pinceau dans la main ! J’aurais aimé, pourtant. Peut-être un jour des cours de poteries, ça semble relaxant !
Quel est votre coup de cœur de la saison 2017/18 du Théâtre la Seizième ?
Gaëlle : Quel dilemme de devoir choisir ! J’ai hâte de découvrir nos productions Unité Modèle, pour son écriture si particulière entre rêve et réalité et Crème-Glacée, pour son univers acidulé. Mais j’attends aussi Des Arbres car je suis sensible au thème qui y est traité. Bref, je n’ai qu’un conseil : abonnez-vous !
Cécile : Si je ne devais en choisir qu’un, ce serait Des Arbres. Est-ce responsable de faire des enfants en 2017 ? Voilà un questionnement essentiel pour ma génération et une préoccupation que je partage. Le spectacle m’aidera peut-être à trouver des réponses !