Deux nouveaux visages dans l’équipe
Une nouvelle année débute et avec elle notre équipe se transforme. Durant les congés de maternité de nos collègues Catherine et Sarah, deux nouvelles têtes nous rejoignent pour les remplacer de façon intérimaire. Tous deux originaires de l’autre côté de l’Atlantique, le premier nous vient de France et la seconde de Belgique : Jonathan Even et Tine Dupré, qui occuperont respectivement les postes de responsable des publics et de directrice administrative. Nous nous réjouissons de les compter parmi nous durant les prochains mois. On vous les présente!
Et si vous nous parliez un peu de vous et de vos parcours?
- Tine: Avec plaisir! Je suis d’origine belge, où j’ai vécu la plupart de ma vie, à l’exception de quelques séjours de longue durée à l’étranger. J’ai fait des études d’anthropologie, qui m’ont permis de m’intéresser à la fois aux aspects sociaux de groupes humains et à leurs expressions artistiques uniques. Par la suite, j’ai occupé des postes administratifs dans diverses associations qui lient le social et le culturel, et qui sont créateurs de liens. Au moment où j’ai découvert l’offre d’emploi pour le poste de direction administrative ad interim à La Seizième, l’envie de bouger à l’étranger avait à nouveau surgi. J’ai sauté sur l’occasion, et je suis ravie de découvrir une nouvelle compagnie, une nouvelle culture de travail, une nouvelle ville et un nouveau pays!
- Jonathan: Je suis un citoyen français, originaire d’Aix-en-Provence. Via mon parcours au sein de la Montpellier Business School, j’ai eu l’opportunité d’étudier et de vivre à l’étranger, et notamment dans l’Oregon (USA) à la Eastern Oregon University. Cette expérience m’a donné l’envie de m’expatrier, et après un passage sur Montréal, j’ai décidé de m’installer à Vancouver.
Le Théâtre la Seizième pour vous, c’est…
- Jonathan: Je vois le Théâtre la Seizième comme une chance pour tous les résidents de Colombie-Britannique, enfants comme adultes, d’accéder à des performances artistiques de qualité en français. La compagnie offre aussi une belle représentation de la culture francophone canadienne.
- Tine: Une source intarissable d’opportunités : se mettre dans la peau de quelqu’un·e d’autre, voyager dans d’autres univers, faire une pause et se détendre, créer et tisser de nouveaux liens, baigner dans une autre langue. Comme tous les arts vivants, la Seizième enrichit la vie.
Qu’est-ce qui vous passionne?
- Jonathan: Je suis un amateur de sport et d’expositions artistiques.
- Tine: Je suis passionnée par tout ce qui montre et fait vivre les différences humaines, la diversité. Les arts, et surtout les arts vivants, s’y prêtent particulièrement bien!
Quelle est la pièce de théâtre qui vous a le plus marqué·e?
- Tine: La pièce « Para », de l’écrivain belge David Van Reybrouck. Basé sur des archives et des entretiens avec des anciens paramilitaires belges dont la mission en Somalie a échoué. C’est un monologue stupéfiant et terrifiant à la fois. Il met en scène un ancien paramilitaire (fictionnalisé) qui relate les circonstances de l’échec de sa mission et le sentiment de remords qui le ronge petit à petit. Certes, ce n’est pas une pièce joyeuse, mais elle te prend à la gorge du début à la fin.
- Jonathan: J’ai un très bon souvenir de la pièce de théâtre « Edmond » mise en scène par Alexis Michalik et jouée il y a quelques années au Théâtre de la Citadelle à Sisteron, proche d’Aix-en-Provence. Les comédiens étaient excellents et le texte très drôle.
Une anecdote insolite à partager avec nous?
- Jonathan: Je fais des pizzas maison. (ÉQUIPE: …et on a hâte de les goûter!)
- Tine: Il y a deux ans et demi, une de mes meilleures amies a quitté la Belgique, et cela après qu’on ait vécu ensemble pendant 5 ans. Aujourd’hui, je la retrouve à Vancouver, où, cerise sur le gâteau, elle devient ma collègue! C’est la responsable des communications, Caroline Lambert!
